La VMI, Ventilation Mécanique par Insufflation, s’avère très performante. Elle insuffle de l’air filtré et réchauffé, grâce à une résistance électrique, dans les pièces humides comme la salle de bains ou la cuisine.
Au contraire de la VMC qui met le logement en dépression, la VMI crée une surpression dans les pièces, accélérant l’évacuation de l’air humide ou vicié par des bouches ou par la cheminée.
L’air neuf est quant à lui insufflé par le plafond ce qui permet de faire descendre l’air chaud. Son installation est très simple puisqu’il suffit d’installer un ventilateur, équipé d’une résistance électrique, dans les combles, par exemple.
En général, une seule bouche d’insufflation suffit, à moins que votre habitation soit vraiment très grande : plus de 500 m3. Les sorties d’air se font par les fenêtres ou par des bouches d’extraction dans les pièces humides. Il existe également des VMI hygroréglables dont le débit varie en fonction du degré d’humidité dans les pièces.
VMI : beaucoup d’avantages et quelques inconvénients
- Son plus gros avantage est de permettre une économie de chauffage puisque la VMI insuffle de l’air préchauffé (entre 15 et 18° selon le réglage) et permet d’utiliser la chaleur perdue. Elle évite également les phénomènes de courant d’air. Du fait de l’absence de gaines, elle convient aussi bien à la rénovation qu’aux constructions neuves.
- L’inconvénient majeur est son prix élevé, à l’achat pose comprise et son coût d’exploitation puisque l’air est préchauffé par une résistance électrique. C’est sans doute pour ces deux raisons qu’il s’agit d’un système encore peu répandu.